mercredi 3 octobre 2012
"Ma poésie est comme les chiens sans collier, elle n'a pas de pedigree", me disait Astrid
un peu avant sa lecture, au soleil, sur un banc face au bassin à flot. Il nous fallait prendre
le bus. Restait quelques détails à fignoler. Mais le soleil était aussi bon que la conversation
et je l'écoutais les yeux mi-clos me parler de la littérature brésilienne, de son mari Afonso Felix de Souza, lui même poète [ publié dans Anthologie de la poésie brésilienne contemporaine. Édition et traductions de Antonio Dias Tavares Bastos. [Paris], Éditions Pierre Tisné, 1954, 284 pages, épuisé. (Voir La Poésie brésilienne contemporaine. Éditions Seghers, 1966)] , de son soutien, de la richesse de leurs échanges, de Clarice Lispector et Nelida Pinon, de son amie Lelia Coehlo Frota....de Carlos Drummond de Andrade, de Guillermo Rosas...
Et la poésie d'Astrid parait d'autant plus simple, qu'en elle, les connaissances sont assimilées.
La Soirée à La Méduse autour d'Astrid Cabral pour la lecture des poèmes de coeur sans frein/coraçao à soltà fut très chaleureuse...mais en avions-nous douté ?
Merci à Hélène pour son accueil dans le lieu de résidence La Passagère,
vaste maison où l'on peut pianoter sans gêner son voisin, tard le soir
sous les yeux de la guirlande électrique dans le cerisier.
nos chemins croisés avec le Brésil ne font que commencer!
Fred sera le premier à reprendre les rails avec deux prochains cordels, en nov.
DADA en témoigne!
à bientôt...